D'autres faits.

  • Les billets de banques suédois ont un ratio hauteur/largeur assez déroutant (l’inverse des dollars, en quelque sorte, qui sont plus allongés que les euros). Mais il est possible de payer n’importe quoi par carte bancaire : pas de minimum, et quelque fois, pas de code nécessaire (genre pour s’acheter un café et un sandwich à 7€ le tout, la caissière swipe votre carte et vous la tend, pas besoin de signature), ce qui est vraiment sympa. Le sandwich coute 5€ et le café 2€, pour les curieux. C’est cher, c’est bon, et c’est la Suède.
Un billet suédois de
20SEK.

L'équivalent local du billet de 5€. Il existe aussi un billet de 20SEK (environ 2€).

  • Dans la rue, on peut voir des panneaux interdisant l’utilisation de pneus cloutés en ville, dans les belles rues pavées. En fait, je dis pavées, mais c’est juste des cailloux posés dans du béton, ce qui est certe, joli, mais pas du tout pratique. Entre les bâtiments de Lindstedtsvägen (le bâtiment ancien, beau et principal de KTH), le sol est fait dans ce revêtement. On dirait presque que c’est pour forcer les gens à marcher bien milieu entre les bâtiments et dans les passages, pour faire joli, puisqu’il y a des pavés normaux au milieu des voies.
  • Le métro sent la cannelle : dans chaque station de métro, il y a un ou plusieurs Pressbyrän, sorte de magasin qui vend du café, des kanellbülle et autres pâtisseries, des journaux, des sandwiches, des boissons, des hotdogs, et des bonbons (doit y’avoir un truc avec les bonbons en Suède, il y a des murs entiers remplis de bocaux pour faire des assortiments, vendu aux 100 grammes. J’investiguerais). Bref, il se vend tellement de kanellbülle que le métro en a pris l’odeur, ce qui est plutôt chouette, vu qu’un kanellbülle, c’est super bon, avec un café. Et vous savez comme j’aime le café.
  • Restons dans la thématique métro : à chaque arrêt, le conducteur ouvre la porte de sa cabine et sort à moitié, pour vérifier que tout le monde est rentré avant de fermer les portes.
  • Les bouches d’égout sont bombées. Je ne vois pas d’utilité, à part se prendre les pieds dedans. Si quelqu’un a l’explication, je la veux bien, ça me parait farfelu.
Une bouche d'égoût à Stockholm.

Ceci, mesdames & messieurs, est irrationnel.

  • Clément a trouvé une pièce d’un demi SEK (extrêmement rare), qui vaut donc 50 centimes d’euros. Admirez la bête :
Une pièce de 0.50SEK.

Trouvée en prenant le métro vers Slussen.

Extrêmement rare, puisque dans un supermarché, on arrondit vos prix au SEK, voire à la dizaine de kronnor. « J’ai l’impression d’avoir trouvé un trèfle à quatre feuilles » a dit l’intéressé après sa trouvaille. Et il avait raison. - On peut trouver des sandwichs Wasa / Cream Cheese dans tous les Pressbyrän, et pas mal de monde en mange, vous pouvez donc vous faire un truc typiquement suédois facilement en France (parce que de là à trouver une Falukorv, c’est pas gagné).

Un sandwich Wasa/Philadelphia.

Variante Wasa/Philadelphia, dans un Pressbyrän près de chez vous.

  • En parlant de Wasa : le Wasa sous forme de galette géante (auxquelles est consacré un rayon entier dans tout supermarché qui se respecte) est fondamentalement identique au Wasa rectangulaire ; on peut donc dire que les Suédois ont réinventé la roue, sur ce coup.
  • Un système super pour les gens qui déménagent/bricolent/vident leur maison : le concept du Big Bag. On prend un sac chez le prestataire de service, on le remplit, et il vient le chercher. Différentes tailles sont disponibles.
Un Big Bag

C'est très courant d'en voir dans la rue à Stockholm.

Paul, feat. Clément 10 October 2011